En Aout, nous avons échangé une semaine de séjour pour elle dans la petite maison contre une semaine pour nous dans sa maison de Noirmoutier, parce-que Stéphanie Henri-Seguin préparait une exposition à Paris. Elle avait une envie de gravure, et de concentration.
Je lui ai offert par cet échange mon savoir faire de gravure sur Plexiglas car elle n’avait jamais abordé ce support.
Par chance, un voisin de notre village avait lui aussi quelques jours à consacrer à la gravure.
Il avait une presse et se débouillait pour imprimer, son stage lui a permis d’optimiser son équipement et de comprendre des richesses de la technique.
Au coeur de l’été, nous avons travaillé avec plaisir à la Richardière.
C’est une expérience ambivalente, peu ajusté à la réalité de ma philosophie d’artiste, où le savoir faire et l’intention doivent se marier pour qu’un workshop ressemble à ce que j’aime. La frustration est le fruit de cette gourmandise de pratique, pour Stéphanie du moins. On ne peut comprendre les secrets des impressions en trois jours, c’était trop court comme séjour. Reviendra t elle?
Pour François ce fut suffisant, il a tiré le miel de son moment.