On avait décidé cette année de mettre un peu plus d’attention sur la culture du potager, et la beauté du jardin.
Voilà que la sortie de l’hiver, et la mesure de confinement, l’arrivée du printemps, nous ont ouvert cette bonne résolution comme un chantier salvateur .
On a défriché à la main, dans des journées encore froides, on a tracé des parcelles, on a même été chercher à la brouette des crottins de chevaux dans les prairies pour bien préparer le sol.
On a travaillé en famille, à bonne distance de sécurité, mais par solidarité, cherchant tous à avoir un projet concret dans ce temps improbable. Quelque chose qui nous donne presque chaque jour un travail à regarder pousser, porteur d’avenir.
Il est vrai qu’on n’est pas arrêté par diverses déplacements, ça nous concentre bien sur notre travail de plantation.
Artistes au jardin, bien sûr ! On n’a pas oublié d’y fabriquer des serres faite main par Marc, des étiquettes d’identification en bois gravé par Nathalie, des sculptures même y sont déposées, une petite boîte en forme de maison pour ranger les petits ustensiles a été installée, une grosse lessiveuse transformée ingénieusement pour tenir les outils trône près des parcelles…
Tout ça éveille et complète notre nature !
On fait avec des moyens du bord, ne pouvant pas aller acheter si librement des plants, des graines..
Et vraiment c’est merveilleux.
J’ai hâte de vous y inviter quand nous serons tous libres de nous rencontrer ici, on verra ce qui aura poussé.
Ça sera un jardin partagé! Vous pourrez en profiter.
Promis.

J’ai envie de suivre le cour de cette chronique du potager…
Car déjà, aujourd’hui, c’est une petite fille qui est venue planter les graines de haricots vert ( elle habite là depuis le 16 Mars…et elle trouve quand même que c’est un peu long).
Et ça, j’ai bien envie de vous le raconter.