Mars 2020, nous qui sommes à l’écart déjà, nous voilà à l’écart vraiment, comme chacun.
Juste avant le confinement, nous avons été très touchés de recevoir des super guest qui venaient prendre la mesure de l’espace et de l’air qui allaient leur manquer.
Nous avons vibré comme vous à ce va et viens de questions d’incertitudes.
Certains auraient aimé rester sur place, même un mois, meme plus, histoire d’échapper à un immeuble, une rue, un quartier qui ne serait plus celui dont ils profitent en temps normal.
Les réservations se sont arrêtées. Les projets ont été annulés, pour bon nombre d’entre vous.
Nous restons. Nous choyons la Richardière qui nous protège de sa beauté.
Nous avons commencé sérieusement le jardinage. Tous les jours, en famille, et nous abattons un travail énorme. Car nous y mettons du coeur, et le temps des déplacements n’est plus là pour nous couper sans cesse.
Les lumières dès le matin sur les mûrs de la cour sont sublimes.
Nous veillons. Nous sommes confiants. Vous reviendrez bientôt, plus tard, vous en profiterez.
Je n’ai jamais rien vu d’aussi fort que le printemps qui sort .
L’inquiétude se soigne par cela, aussi. Et par ce travail de la terre dont nous sommes ici responsables.